Archives pour la catégorie Féminisme

La face cachée de la robe (Anaïs de la Pallière)

À paraître le 4 avril 2019 – Nous avons tous entendu: « Mon fils, il sera avocat ou médecin ! » Profession respectée et respectable, le métier d’avocat fait rêver. Mais derrière la robe se cache une réalité que l’on ne soupçonne pas. Avocate au sein du Barreau de Paris, Anaïs de la Pallière retrace ses années d’études et d’exercice en cabinet, ainsi que les sacrifices consentis à son idéal. Une fois le précieux sésame décroché, un autre combat commence.L’avocat ne doit pas seulement se battre chaque jour pour son client et devant les tribunaux : il doit aussi se confronter à ses pairs et survivre. Concurrence exacerbée, rétrocessions inférieures au SMIC, précarité des travailleurs, pressions du chiffre, journées de travail sans fin, humiliations, harcèlement moral, harcèlement sexuel – certains cabinets peuvent faire vivre un enfer aux nouvelles recrues. La profession a notamment permis le développement d’un système, le contrat de collaboration, qui semble avoir été largement détourné de son bénéfice originel laissant le jeune collaborateur pieds et poings liés au cabinet qui l’emploie. Et que dire de la pression exercée sur les jeunes avocates qui envisageraient une maternité… !Heureusement, la parole se libère peu à peu. Les premières mesures commencent à se mettre en place pour lutter et faire sanctionner ces dérives. En donnant également voix à ses confrères, Anaïs de la Pallière signe un document engagé, nécessaire et plein d’espoir pour une profession qu’elle n’a jamais cessé d’aimer.

Anaïs de la Pallière a 35 ans. Elle est avocate au Barreau de Paris.

Editions Michalon 

La grève des midinettes, joyeuse et victorieuse

En mai 1917, les ouvrières de la couture refusent l’amputation de leur salaire d’une journée chômée pour cause de guerre. Des milliers de midinettes cessent le travail pour l’application de la « semaine anglaise » intégralement payée.

À l’occasion de la sortie de l’application mobile « Hanna la Rouge : grève générale, novembre 1918 : un jeu du réel dans l’Europe Moderne Année zéro », RetroNews revient sur l’un des faits réels qui ont inspiré l’intrigue de cette fiction historique réalisée par Anita Hugi, co-écrite par David Dufresne et mise en image par Anja Kofmel…

Pour en savoir plus sur le site de Retronews – le 19/06/2018 par Michele Pedinielli – modifié le 24/01/2019

« Ailleurs jusqu’à l’aube » de Marie Murski

« Ailleurs jusqu’à l’aube », ouvrage qui rassemble l’ensemble de mon oeuvre poétique, paraîtra le 18 février prochain aux éditions Les hommes sans épaules avec une préface de Christophe Dauphin de l’Académie Mallarmé.

Cette préface met en lumière comment « l’oeuvre en marche » fut stoppée net en 1992 après ma rencontre avec un homme au-dessus de tout soupçon qui m’enfermera durant quatorze ans dans une violence conjugale qui me laissera exsangue et décervelée.

Doucement, après avoir écrit ce que j’avais vécu, l’indispensable « Cris dans un jardin », en parallèle avec l’écriture de romans et de nouvelles, j’ai réécrit de la poésie ; j’ai retrouvé ce bien précieux que j’avais cru perdu, intact, sorti avec moi des griffes du monstre. Ainsi est né « Le grand imperméable », qui réunit des poèmes inédits dont le thème principal est « la dominance masculine ».

Merci à toute l’équipe des Hommes sans épaules de m’avoir à nouveau accueillie et reconnue après tant d’années d’absence.

Editions « Les Hommes sans Épaules »

La fabrique de l’histoire – Les filles de Mai se rebellent

D’anciennes militantes des groupuscules gauchistes de l’après 68 se souviennent du moment où la question féministe émergente a contribué à subvertir de l’intérieur le mouvement gauchiste, la lutte pour l’égalité entre les sexes supplantant la lutte des classes.

Par Séverine Liatard – Avec Françoise Picq, Annette Levy-Willard, Liane Mozère, Christine Faure, Catherine Deudon, Nadja Ringart et Christine Delphy – Réalisation Charlotte Roux

2008 |La fabrique de l’histoire – Les filles de Mai se rebellent (1ère diffusion : 13/05/2008)

LES NUITS DE FRANCE CULTURE par Philippe Garbit

Pour en savoir plus sur le site de l’émission France culture

En 1898 paraissait La Fronde, premier journal féministe du monde

« Dans La Fronde, nous lutterons pour la femme écrivain qui veut placer sa copie, pour l’ouvrière qui veut avoir un salaire égal à celui de l’homme, pour la femme qui veut avoir les possibilités d’être épouse et mère » explique Marguerite Durand, sa fondatrice. Les autres journaux sont partagés entre bienveillance et franche moquerie.

Fondé par Marguerite Durand en 1897, La Fronde est le premier quotidien féministe du monde. Le 4 décembre 1897, le journal La Presse informe ses lecteurs de la naissance de ce journal d’un genre nouveau, le premier à être entièrement conçu et dirigé par des femmes…

C’ÉTAIT À LA UNE par Emmanuel Laurentin

Pour en savoir plus sur le site de France culture

« Une femme d’exception » réalisé par Mimi Leder.

SYNOPSIS ET DÉTAILS – Jeune avocate idéaliste, Ruth Bader Ginsburg vient d’avoir un enfant et ne trouve aucun cabinet prêt à engager une femme… Lorsqu’elle accepte une affaire fiscale avec son mari Martin, elle comprend qu’il y a sans doute là l’occasion de faire évoluer sa carrière. Mais elle est surtout consciente de pouvoir changer le regard de la justice sur la discrimination fondée sur le sexe. Une femme d’exception retrace les jeunes années de celle que l’on surnomme « Notorious RBG ». Aujourd’hui âgée de 85 ans, elle siège à la Cour Suprême et est l’une des plus grandes figures progressistes des États-Unis.

Date de sortie 2 janvier 2019 (2h 00min) De Mimi Leder

Avec Felicity JonesArmie HammerJustin Theroux plus 

Genres DrameBiopic

Nationalité Américain

La grève victorieuse des « matchgirls » anglaises – Presse RetroNews …

EN 1888, 1 400 OUVRIÈRES DE L’USINE D’ALLUMETTES BRYANT & MAY SE METTENT EN GRÈVE POUR PROTESTER CONTRE LEURS CONDITIONS DE TRAVAIL. ET SURTOUT REFUSER L’UTILISATION DU PHOSPHORE, QUI DÉFORME LA MÂCHOIRE DE CELLES QUI LE RESPIRENT.

 

Tout commence par un article paru dans l’hebdomadaire anglais The Link. Sous le titre « White slavery in London » (Esclavage blanc à Londres), la journaliste et militante socialiste Annie Besant dénonce les épouvantables conditions de travail des ouvrières de la manufacture d’allumettes Bryant & May.

Ces « matchgirls » – souvent des adolescentes – travaillent plus de 12 heures par jour pour 4 shilling par semaine (pas assez pour payer le loyer d’une chambre), sont à peine nourries dans l’usine et sont, de plus, soumises à des amendes si leurs mains ou leurs pieds sont jugés sales sur leur lieu de travail.

Par dessus tout, elles travaillent au milieu des gaz du phosphore utilisé pour fabriquer les allumettes. Le phosphore provoque des ostéonécroses de la mâchoire, déformant le visage et entraînant d’insupportables douleurs. Le « phossy jaw » (pour « phosphorus necrosis of the jaw ») touche de nombreuses ouvrières de la manufacture.

Lorsque l’article paraît, l’émoi est grand. Le premier geste de la direction de Bryant & May est alors de licencier les ouvrières qui ont parlé avec Annie Besant. Ce renvoi met le feu aux poudres. Le 6 juillet, les « matchgirls » cessent le travail 

Pour en savoir plus lire le billet publié par Michèle Pedinielli le 5 avril 2018 sur le site de Retronews

Mary Read, Pirate des Caraïbes

Marie-Ève Sténuit, historienne de l’art et archéologue, auteur de nombreux livres sur des thèmes liées à la mer.

Vous pouvez également retrouver l’auteur dans cette publication de France Inter qui lui est consacrée, Marie-Ève Sténuit, raconteuse de l’Histoire.

Dimanche 30 décembre 2018 par Stéphanie Duncan

Pour en savoir plus sur le site de France inter

Le dossier du prochain numéro du magazine « Secrets de Pays » a pour thème : « Histoire de femmes en Périgord ».

Notre ami Jacky Tronel annonce : Le dossier du prochain numéro du magazine Secrets de Pays a pour thème : « Histoire de femmes en Périgord ». Sur la couverture, vous reconnaîtrez Joséphine Baker, puis Jeanne d’Albret (mère d’Henri IV) et Isabeau de Limeuil…

Diplômé de l’EHESS, attaché de recherche à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme, coordinateur de rédaction de la revue d’Histoire Arkheia et membre du comité scientifique de la revue Histoire pénitentiaire, Jacky Tronel anime depuis avril 2010 un blog personnel intitulé « Histoire pénitentiaire et Justice militaire ». Il est également l’un des administrateurs de la page publique de Criminocorpus sur Facebook