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Nicole Girard-Mangin, première femme médecin sur le front

Féministe et d’un courage indomptable, Nicole Girard-Mangin a exercé son métier dans les pires conditions, affrontant l’horreur de Verdun et le scepticisme de la hiérarchie militaire.

Le médecin-capitaine en tombe à la renverse. L’élégante blonde qui se tient devant son bureau, en chapeau et tailleur civil, lui tend une feuille de convocation. La France mobilise. Le toubib doit transformer le centre de cure de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne) en hôpital militaire ! « Nom d’un chien ! rugit-il. J’avais demandé le renfort d’un médecin auxiliaire, pas d’une midinette. » Son interlocutrice, Nicole Girard-Mangin, a 36 ans. C’est une féministe, divorcée, mère d’un fils en bas âge. Elle en a vu d’autres. Sans se laisser démonter, elle présente ses diplômes de médecine et ­réplique : « Vous m’en voyez désolée, mais je suis affectée dans votre établissement et je me sens parfaitement apte à remplir les fonctions qui m’incombent. » Spécialiste reconnue de la ­tuberculose, elle aurait pu rester à l’hôpital Beaujon, à Paris ; elle a choisi de servir dans les ­armées. Probablement a-t-elle eu un peu de chance…

Pour en savoir plus voir le billet publié sur le site Paris Match

Parution du livre le 7 avril 2011 – Originaire de la Meuse, Nicole Mangin (1878-1919) est admise – malgré la misogynie de l’époque – à la faculté de médecine à Paris.

Tout en se consacrant aux soins des malades dans divers services hospitaliers, elle se livre à des recherches dans les domaines de la tuberculose et du cancer. Mais Nicole Mangin est surtout une femme en avance sur la mentalité de son temps et qui rejoint les idées du féminisme par sa volonté de s’imposer dans un métier particulièrement fermé aux femmes : la médecine. C’est la Première Guerre mondiale qui lui donnera sa chance et qui la projettera au premier plan, à Verdun, où elle servira dans divers hôpitaux du front et où elle pratiquera la chirurgie sur les soldats français ayant subi les assauts et bombardements allemands.

C’est aussi le fonctionnement du Service de santé de l’armée française qui est décrit par l’auteur au cours de ces mois vécus par Nicole Mangin dans l’enfer de Verdun. En octobre 1916, le Commandement lui confie la direction de l’hôpital-école Édith-Cavell pour infirmières à Paris et la nomme médecin-capitaine. Elle y travaillera sans relâche jusqu’en mai 1919, traitant les malades de la grippe espagnole.

Démobilisée à l’issue de la guerre, elle décède le 6 juin 1919, à 41 ans, après avoir absorbé une dose létale de médicaments.

Biographie de l’auteur  en 2011 …

Jean-Jacques Schneider est médecin généraliste.

Ses passions se partagent entre la médecine, les sciences et l’étude de la Grande Guerre. Moins que l’écoulement de ses événements historiques, ce sont les mutations de la société française et certains faits volontairement occultés ou tombés dans l’oubli – du fait de la modestie de leurs auteurs ou de leurs proches – qui retiennent son attention. Il est l’auteur de l’ouvrage « Le Service de santé de l’armée française » à Verdun en 1916 (Serpenoise, 2008).

En parallèle  du blog FEMMES – HISTOIRE – REPÈRES vous pouvez retrouver également mon activité sur le blog Criminocorpus – Carnet de l’histoire de la justice, des …

Le blog de Criminocorpus présente une grande variété d’informations sur l’histoire de la justice, des crimes et des peines dans le domaine de la recherche, de l’édition et des manifestations culturelles…

L’incarcération des jeunes : les colonies pénitentiaires au XIXème siècle

L’Affiche Rouge – Aragon par Léo Ferré

Nicole Mangin – Une Lorraine au cœur de la Grande Guerre – L’unique femme médecin de l’armée française (1914-1918)

Parution du livre le 7 avril 2011 – Originaire de la Meuse, Nicole Mangin (1878-1919) est admise – malgré la misogynie de l’époque – à la faculté de médecine à Paris.

Tout en se consacrant aux soins des malades dans divers services hospitaliers, elle se livre à des recherches dans les domaines de la tuberculose et du cancer. Mais Nicole Mangin est surtout une femme en avance sur la mentalité de son temps et qui rejoint les idées du féminisme par sa volonté de s’imposer dans un métier particulièrement fermé aux femmes : la médecine. C’est la Première Guerre mondiale qui lui donnera sa chance et qui la projettera au premier plan, à Verdun, où elle servira dans divers hôpitaux du front et où elle pratiquera la chirurgie sur les soldats français ayant subi les assauts et bombardements allemands.

C’est aussi le fonctionnement du Service de santé de l’armée française qui est décrit par l’auteur au cours de ces mois vécus par Nicole Mangin dans l’enfer de Verdun. En octobre 1916, le Commandement lui confie la direction de l’hôpital-école Édith-Cavell pour infirmières à Paris et la nomme médecin-capitaine. Elle y travaillera sans relâche jusqu’en mai 1919, traitant les malades de la grippe espagnole.

Démobilisée à l’issue de la guerre, elle décède le 6 juin 1919, à 41 ans, après avoir absorbé une dose létale de médicaments.

Biographie de l’auteur  en 2011 …

Jean-Jacques Schneider est médecin généraliste.

Ses passions se partagent entre la médecine, les sciences et l’étude de la Grande Guerre. Moins que l’écoulement de ses événements historiques, ce sont les mutations de la société française et certains faits volontairement occultés ou tombés dans l’oubli – du fait de la modestie de leurs auteurs ou de leurs proches – qui retiennent son attention. Il est l’auteur de l’ouvrage « Le Service de santé de l’armée française » à Verdun en 1916 (Serpenoise, 2008).